(Exposition à la Galerie Pi de Kansas City (USA) en août 2005)
Le nu masculin est à nouveau le sujet de cette série dans laquelle les corps sont presentés comme prisonniers de l’espace peint. Un espace dont on devine l’ouverture vers la « lumière ». Cette lumière imprime sur les corps les contours de barreaux qui sont peut-être ceux d’une fenêtre ou ceux d’une prison. L’ambiguïté de l’origine de la lumière se retrouve aussi dans la tension qui anime le sujet peint. S’agit-il d’une tension extatique d’origine spirituelle ou charnelle ou encore d’une tension douloureuse infligée par un hypothétique bourreau ? C’est au spectateur de choisir sa lecture, un choix qui pourra varier selon l’intensité lumineuse du lieu d’exposition des oeuvres.
L’introduction de panneaux colorés vient prolonger l’ambiguïté, les signes qu’on y devine sont-ils d’origine religieuse ou des symboles païens, ou liés à un univers carcéral ?
Prisonniers de la lumière
Prisonniers de la lumière
Prisonniers de la lumière
Prisonniers de la lumière
Prisonniers de la lumière
Prisonniers de la lumière
Prisonniers de la lumière
Prisonniers de la lumière
Prisonniers de la lumière
Prisonniers de la lumière
Prisonniers de la lumière
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