Château de Saint Max// Centre Culturel – Bibliothèque et Médiathèque 2 avenue Carnot Du 20 août au 16 septembre 2021
Du mercredi au samedi de 14h à 18h et le dimanche en présence de l’artiste de 14h à 18h Atelier plastique proposé aux parents et enfants le 15 septembre de 14h30 à 16h
Le thème du trait d’union est né de mon idée de réunir dans une même exposition Saint-Max et sa ville jumelée allemande Walldorf.
L’évocation sonore du nom propre Walldorf me rappelle l’hôtel Waldorf-Astoria de New York, où j’ai séjourné à plusieurs reprises. Cet hôtel est lié à Walldorf : l’ancêtre de la famille1 qui le fit construire en 19312 est en effet originaire de cette ville allemande. L’hôtel est surnommé « the hyphen » (le trait d’union) par les New-yorkais, à la fois à cause de sa forme architecturale et de son nom composé.
Le nom de Walldorf lui-même évoque aussi un trait d’union disparu. Le blason de Walldorf, qui remonte au milieu du XVIe siècle, est un chêne argenté avec des glands sur fond rouge sur un sol vert. Le chêne, symbole de la forêt en Allemagne, a sans doute été choisi à cause du lieu : Wald-Dorf (Village-Forêt) 3. Le nom propre Walldorf viendrait donc de la contraction des deux mots liés par un trait d’union.
Ces deux traits d’union liés à Walldorf et son histoire viennent en écho à celui de Saint-Max, et confirment symboliquement l’union du jumelage.
Pour cette exposition, j’ai souhaité jouer sur une multitude d’approches plastiques pour mettre en scène l’idée de traits d’union : le trait d’union entre les deux villes ; et au-delà le trait d’union entre ma pratique de peintre et les chefs-d’œuvre de l’histoire de l’art qui m’inspirent.